Zoom adhérent Pôle EMC2 : Neoditech
Neoditech facilite la manutention de charges lourdes dans l’industrie
Fondé en 2007, ce bureau d’études, situé au Pallet (Loire-Atlantique), était initialement spécialisé dans le vissage et la robotique. En 2008, mettant à profit la faible activité du moment, il s’est intéressé au développement de ces appareils de manutention permettant d’éradiquer les troubles musculosquelettiques (TMS) en combinant les technologies mécaniques, hydrauliques et électriques. « Ces outils intuitifs permettent des chargements frontaux, une prise en dehors du centre de gravité. Ils ont la capacité de reproduire le geste humain de façon transparente pour que l’opérateur puisse se concentrer sur son savoir-faire », détaille Denis Joncheray, le fondateur.
Tôles, radiateurs, caisses, culasses et autres pièces mécaniques… Le bras Scara accompagne sans à-coups le geste de l’opérateur qui doit déplacer ces charges. Cette extension fluide du geste humain permet de mouvoir sans effort un objet de 50 kilos sur un rayon de 2 mètres, voire de 100 kilos pour la version Scara Titan.
Le catalogue comprend également un « manipulateur zone picking », pour la logistique, une potence mobile, permettant par exemple de charger une palette. Un poste Ergo 360° complète la gamme. Il permet de faire pivoter sur un socle un objet volumineux, une armoire métallique ou un châssis de karting par exemple. Une collection de préhenseurs (pinces, outillage manuel, ventouses, aimants…), développée en interne, permet de saisir n’importe quel objet, y compris des sacs, des cartons ou des matelas.
Neoditech revendique déjà près de 150 clients, dont Safran, Michelin, Renault, Bosch, Airbus mais aussi des logisticiens . Elle a récemment bouclé une seconde levée de fonds de 900.000 euros auprès de fonds régionaux et de bpifrance pour accélérer son essor commercial, notamment à l’export.
Neoditech, qui emploie 20 salariés, s’apprête aussi à migrer vers un atelier plus spacieux sur la commune voisine de Mouzillon.
L’entreprise, qui assure la production de ses machines avec un réseau de fournisseurs de proximité, vise 4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021, contre 2,1 millions l’an dernier. Surtout, elle prépare le lancement, en lien avec l’université de Nantes, d’une nouvelle génération de bras, le « Snake », plus fluide, doté d’un frein intégré et d’une enveloppe virtuelle de sécurité pour mieux protéger l’opérateur.
En savoir plus sur NEODITECH
Publié le 9 juillet 2019