Nos adhérents ont du talent : tous mobilisés dans la lutte contre le COVID19

De nombreuses initiatives sont nées pour lutter contre l’épidémie qui sévit dans le monde entier. Associations, soignants, chercheurs, industriels, particuliers et d’autres mutualisent leurs efforts avec une solidarité sans borne pour contribuer à protéger les populations. Nous avons souhaité mettre en lumière les actions de nos adhérents qui mettent leurs savoir-faire au service de la communauté.

Des masques et des visières de protection pour tous

La conception, la fabrication et la distribution de visières de protection à destination des personnes en première ligne (personnels soignants, employés de grandes surfaces, …) occupent bon nombre de structures :

• CAPACITÉS SAS, filiale de valorisation de l’Université de Nantes, s’est associée avec l’entreprise nantaise ARMOR pour créer et distribuer des protections au CHU de Nantes et à l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris). A travers son activité de fabrication additive KIMYA, ARMOR conçoit des supports de visières de protection en PETG, un matériau recyclable. C’est CAPACITÉS SAS qui se charge, ensuite, d’assembler ces visières avec une couverture transparente et un élastique de maintien, au sein du bâtiment La Halle 6 Ouest à Nantes. Une filière de récupération des pièces avant réutilisation est également proposée par l’entreprise ARMOR.
• PROXINNOV, plateforme dédiée à la robotique située à La-Roche-sur-Yon, fabrique des supports de visières pour le collectif « Makers Vendéens » afin de les distribuer sur le département. A la date du 20 avril, ce sont 400 supports qui ont été fabriqués.
• LNA Prototypes, entreprise ligérienne et spécialisée dans l’impression 3D, fabrique et met à disposition gracieusement des visières de protection.
• Le site d’Indret (44) de NAVAL GROUP a fourni une centaine de visières aux infirmières libérales de la Région Ouest. Ils ont également conçu leurs propres modèles de visières qui se montent sur leurs Equipements de Protection Individuelle (EPI), tels que des casques de chantier ou casquettes.
• OMEGA SYSTÈMES, une société de Web Industries, expédie 900 000 masques de protection individuels agréés par la Direction Générale de l’Armement au Ministère des Armées pour être distribués aux fabricants de produits alimentaires, aux supermarchés et aux EPHAD exerçant leur activité en France.

Des dons de matériels de protection

• L’Université de Nantes a fait don de matériels de protection au CHU de Nantes et a également donner gratuitement l’accès à leurs places de parking. En effet, l’établissement de recherches et de formation possède des équipements spécifiques à la pratique d’analyses biologiques ou chimiques. En chiffres, l’Université a fait don à ce jour de : 10 000 masques (dont 1500 FFP2/3), 50 000 paires de gants, 1500 litres de gel hydro-alcoolique et de 250 places de parking pour les personnels du CHU.
• Le laboratoire de l’Institut des molécules et matériaux du Mans (IMMM), qui dépend de l’Université du Mans ainsi que du CNRS, a fait don de 600 masques FFP2, 15000 gants mais aussi de solutions hydroalcooliques (SAH) à l’hôpital du Mans.
• MULTIPLAST, fabricant de pièces composites à Vannes, a fait don de 1000 masques FFP2 au Centre hospitalier de Vannes. L’activité de construction de l’entreprise étant à l’arrêt, leurs stocks de masques, nécessaires sur leurs chantiers pour filtrer poussières et résines, ont été cédés gratuitement.

Des productions renforcées, repensées et innovatrices

Cette crise sanitaire a provoqué d’énormes besoins en matériels de protection divers : gels hydroalcooliques, masques homologués, etc. Les établissements de santé et de première nécessité sollicitent déjà de tels besoin. Demain et à court terme, ce besoin se fera ressentir par toute structure.

• DEDIENNE ATLANTIQUE, entreprise de prestations de sous ensembliers pour les équipementiers de rang 1 pour les secteurs de l’automobile, l’aéronautique et le consommateur, est située à Gétigné, près de Nantes. L’entreprise a développé une toute nouvelle gamme de produits de protections individuelles et intérieures appelée Protectiv™, comme des écrans de protection ou des duo d’ouvre-portes mains libres. Bénéficiez du tarif spécial adhérent grâce au code promo : EMC2L2020
• NANOVIA, fabriquant de consommables pour impression 3D dans les Côtes d’Armor (22), a restructuré sa production et produit 10 tonnes de solutions et gels hydroalcooliques par semaine.
• SOCOMORE, équipementier aéronautique à Vannes, a créé une nouvelle offre nommée « Socosafe ». Ce kit de sécurité complet est destiné à toute entreprise pour effectuer une reprise d’activité dans les meilleures conditions. La commande de ces produits peut s’effectuer par l’intermédiaire d’une plateforme en ligne.
• EUROPE TECHNOLOGIES, entreprise nantaise spécialisée dans la fabrication d’équipements pour l’aéronautique et l’automobile, fournit des modules de soudure ultrasons textiles aux fabricants de masques, via sa filiale Sonimat. Sa production de modules à souder des masques devrait être multipliée par 10 ou 15. Ce n’est d’ailleurs pas une première pour cette société qui a réalisé la même opération en 2009 lors de l‘épidémie de grippe H1N1.
• TRONICO, fabricant de matériel électronique à Saint-Philbert-de-Bouaine (85), apporte tout son savoir-faire de conception, d’industrialisation et de production de cartes électroniques dans le projet de respirateur Open Source mis au point en quelques semaines et nommé « MakAir ». Testé aux CHU de Nantes et de Brest, il pourra être fabriqué à grande échelle et couter 10 à 40 fois moins cher que des respirateurs actuels. Les plans de cette machine seront en accès libre sur le web.
• SERIBASE, fournisseur de composants électroniques en Mayenne, lance une initiative de création de nouveaux masques à partir de matières premières utilisées par l’entreprise. Lavables et fabriqués sans tissu, ils recouvrent le visage avec du plastique et sont complémentaires aux protections agréés FFP. L’entreprise a également fait don au Centre Hospitalier de Château-Gontier (53) d’une cinquantaine de blouses non tissées et de sur-chaussures.

Des plateformes web au service d’une lutte sanitaire

• FEALINX, spécialiste en transformation digital, basé à Vertou, a créé une plateforme de réconciliation des données du COVID-19, mise à jour quotidiennement, avec pour objectif de présenter une vision synthétique des données correspondant à l’évolution en France par région.
• LOGPICKR, société spécialisée en Process Mining, Big Data, Analytics et Machine Learning, implantée en Ille-et-Vilaine (35), propose une plateforme d’analyse, de suivi et d’optimisation de processus de tout type. Elle peut aider à gérer les processus de gestion de crise, améliorer et transformer les processus (production, digitaux en cas de télétravail, établissement de soin, parcours patient) ou suivre et être alerté en temps réel.
• QUOTEX, société basée à Angers, accompagne des entreprises issues des secteurs du BTP, de l’industrie et de l’ingénierie dans leur digitalisation. Ils organisent un webinar le 6 mai 2020, pour montrer les bénéfices de la simulation 3D dans l’adaptation de l’outil de production au contexte du COVID. Cette présentation est organisée en partenariat avec leur éditeur finlandais de Visual Components, logiciel de simulation 3D de lignes de production.

Des compétences mises à profit

• L’Ecole d’Ingénieurs ECAM Rennes, et particulièrement son département Génie Industriel et Mécanique, met à disposition ses compétences d’ingénierie pour la conception et l’impression de pièces 3D.
• NAPF, Place financière du Grand Ouest, se mobilise pour informer les entreprises sur l’accès aux financements possibles pour traverser la crise avec notamment l’organisation d’un WebCafé avec EMC2 le 7 avril 2020.
• ERDYN a proposé d’aider gratuitement au montage de dossiers des trois premiers projets sélectionnés par leurs équipes pour des solutions de lutte contre le COVID-19 auprès de l’AID. Cette société bretonne d’étude et de conseil en innovation peut mettre en pratique les compétences de son équipe en coordination de la démarche de montage, déploiement des outils de travail collaboratifs, aide à la collecte et synthèse des différentes contributions, gestion de la consolidation du budget, relecture scientifique critique du dossier et rédaction.
• ENSTA BRETAGNE, l’école nationale supérieure de techniques avancées, a mobilisé et coordonné tout un réseau de propriétaires d’imprimantes 3D volontaires dans la région de Brest. Avec la participation d’une centaine d’acteurs, ce sont 3000 visières de protection qui ont été fabriquées, puis distribuées gratuitement aux personnels de soin et de secours, en l’espace de deux semaines.
• Le Mans Université, et particulièrement le Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Mans (LAUM) et l’IUT du Mans ont approvisionné le Centre hospitalier du Mans d’un millier de visières de protection qu’ils ont pu fabriquer grâce à leur collaboration. Ils ont pu également fournir d’autres structures comme le Centre de Santé de l’Université, le CROUS et l’épicerie solidaire du campus du Mans.
• IDEA s’est mobilisé dans son secteur de prédilection : la logistique. L’entreprise nazairienne a réalisé la logistique de l’opération de collecte d’EPI à destination des lycées de la région pour que l’ARS puisse les redistribuer aux personnels de santé. Cela a permis de livrer 2,2 millions d’équipements de protection à 2 800 établissements de santé avec une équité respectée entre départements, tailles d’établissements et activités sanitaires. L’entreprise a également coordonné le ramassage de visières de protection réalisées par des makers de la région de Saint-Nazaire.