Soutien aux investissements pour le Réemploi-Réutilisation et la Réparation (RRR
Création ou développement d’activités spécifiques favorisant la seconde vie des produits et la prévention-réduction des déchets à travers le réemploi-réutilisation et la réparation. Les activités peuvent concerner l’offre et/ou la demande. Elles doivent s’inscrire en cohérence avec les besoins et politiques territoriaux (lien avec les responsabilités des collectivités notamment) et en articulation avec les stratégies de développement de l’écosystème (réseaux spécialisés, éco-organismes avec objectifs de réemploi et réparation, etc.). Dans le cadre de sa politique de soutien à l’économie circulaire, l’ADEME peut accompagner les investissements dans des équipements dédiés. Il s’agit d’un soutien à la création ou au développement d’activités spécifiques favorisant l’offre et la demande pour la 2nde vie des produits et la prévention/réduction des déchets à travers le réemploi-réutilisation et la réparation ; ces activités devant concourir au développement efficace et vertueux* du secteur et prioriser la cohérence environnementale et l’intérêt collectif local (zone de chalandise limitée pour ne pas induire des impacts environnementaux négatifs, soutien à l’emploi local, effets directs sur les politiques territoriales d’économie circulaire et de prévention des déchets). L’objectif du soutien aux investissements est de faire émerger des projets pour : • Augmenter les flux réemployés-réutilisés-réparés à remettre sur le marché et encourager la demande grâce : o Au développement des équipements et structures dédiés, en cohérence avec les besoins et politiques territoriaux (responsabilité des collectivités notamment) et en articulation avec les stratégies de développement de l’écosystème (réseaux spécialisés, éco-organismes avec objectifs de réemploi et réparation, etc.) ; o A la facilitation pour accéder à des gisements de 2nde main de qualité et les mettre en œuvre (pour les entreprises et professionnels, les collectivités, les particuliers) ; o À une meilleure visibilité de ces structures auprès du grand public, des collectivités, des entreprises dont les TPE/PME, des relais (réseaux territoriaux, associations notamment). • Développer la professionnalisation des acteurs et des structures et pérenniser les modèles économiques (captage de nouveaux gisements, nouveaux modèles d’offre, montée en compétences sur des flux spécifiques, démarches qualité-traçabilité, etc.).
