ARTUR
A ce jour, l’approche la plus répandue pour l’optimisation et le contrôle des procédés de production consiste à considérer le procédé comme une boite noire et seules les relations entre les variables d’entrée (paramètres liés au procédé lui même) et de sortie (paramètres relatifs à la qualité des pièces ou à la cadence) sont identifiées par une sorte de plan d’expérience. Mais cela ne permet pas l’accès aux variables de l’échelle fine associées à une modélisation fine des matériaux et des procédés. Pour appréhender la physique mise en jeu dans la transformation des matériaux lors des procédés de fabrication, on travaille à partir d’une modélisation thermomécanique qui a pour but d’extraire les équations qui sont censées décrire finement ces transformations, pour ensuite les résoudre à l’aide des ordinateurs en général puissants ou même hyperpuissants (c’est la simulation numérique). Malheureusement, cette simulation s’avère incapable de donner des réponses rapides.